Ma vie de collectionneuse de baskets

Je m'appelle Betty, 32 ans, et une de mes passions est de collectionner les baskets. J'ai un faible pour les Nike Air Jordan

Je vous en dis un peu plus sur moi

Depuis que je suis adolescente, j'ai commencé la pratique du basket au collège, puis je me suis inscrite en club. Actuellement je joue toujours dans un club amateur et on ne peut pas dire que j'ai un super niveau.

Mais cette première passion du basket en a fait naître une autre: la collection de baskets!

Il y en a pour qui c'est les fringues, les bijoux... moi je suis la femme la plus heureuse avec une paire de Nike Air Jordan!

Il n'y a pas d'explication réelle à cette addiction; les passions ne s'expliquent pas!

L'engrenage de la collection

Le problème quand on est collectionneur, c'est la course à toujours plus.

Et ce n'est pas parce que je suis collectionneuse que je ne peux pas avoir de recul sur mon addiction.

D'abord, il y a ce sentiment de solitude qui peut accompagner cette passion. Parfois, je me sens isolée dans mon obsession, incapable de partager pleinement ma passion avec ceux qui m'entourent. Cela créé des barrières dans mes relations et je me sens incomprise.

Ensuite, il y a le problème financier. Collectionner des baskets est une passion coûteuse. Les paires rares ou précieuses peuvent avoir un prix exorbitant, et je peux facilement dépenser plus que ce que je pouvais me permettre. Je dois constamment surveiller mes finances pour éviter de me laisser emporter par mes envies.

Enfin, il y a la question de l'espace. Les chaussures s'accumulent rapidement, prenant chaque recoin disponible dans mes placards. S'il devait exister un mot pour désigner un "dressing à chaussures", je pourrais l'inventer!

J'ai pour le coup beaucoup moins de place pour le reste chez moi, et cela impacte mon confort quotidien. Je me sens parfois étouffée par ce manque d'espace, et je ne vis pas dans 200m2.

Le virage dans ma passion

Ce qui peut freiner une passion, c'est une autre passion qui vient court-circuiter la première.


Dans mon histoire à moi, c'est la rencontre avec Jules.

J'avais tant souffert de solitude, cloitrée dans ma passion pour les baskets que j'étais arrivée à me demander si je pouvais aimer autre chose plus que mes chaussures!

Au début, c'était l'idylle. Jules trouvait ça même mignon cette passion des baskets, voire drôle d'avoir sa copine qui ait plus de baskets que lui!

Puis ont commencé les reproches, les phrases du style "t'as tes règles ou quoi? t'es fatiguée? T'es vraiment une femme pour être bornée comme ça!". Y a rien de tel pour m'agacer que de me jeter à la figure ma specificité féminine, comme si c'était une tare!

C'est vrai que cette passion a un coût. Je l'avoue, même si je guettais les promos et les soldes pour les avoir pas chères; une paire de baskets de ce niveau là, ça ne coûte pas 30 euros!

Il a fallu se rendre à l'évidence: cette passion me coutait un bras et le budget que j'y passais était conséquent! C'était le plus gros point à résoudre si je voulais garder Jules...et mes baskets!

Nous devions trouver un équilibre. Je ne pouvais pas me contenter de mon emploi de bibliothécaire pour pouvoir assumer mes achats.

Je me devais de trouver une source de revenus, stable, conséquente et de façon indépendante.

J'ai fait le tour des videos youtube et des différentes possiblités.

J'ai fini par opter pour du web-marketing. Il était indispensable que je me forme, et que je sois accompagnée dans ce nouvel apprentissage.

Je me suis mise à bosser. Je voulais me former pour être efficace et autonome le plus rapidement possible. Je me forçais à une discipline, 2H tous les jours pour atteindre mon objectif.

J'ai mis plusieurs mois avant de voir mes premiers résultats mais l'abnégation et la rigueur ont fini par payer. Le groupe privé que j'ai trouvé m'apportait exactement tout ce dont j'avais besoin pour y arriver.

Mon copain Jules a fini par s'intéresser à ce que je faisais et surtout aux résultats qui arrivaient. Il m'avait vu passer mes soirées à bosser, à visionner, écouter, refaire et il a fini par constater que c'était possible de se former en web-marketing sur un groupe privé de soutien.

J'ai changé mon état d'esprit et je me suis surprise à ne plus être autant focalisée sur mes baskets. Je m'ouvre à d'autres domaines, et je me sens plus libre!

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